![\"\"](\"http:\/\/www.energies-environnement.fr\/wp-content\/uploads\/2020\/10\/Pollution-marine-1.jpg\")
<\/p>\nLa mer souffre \u00e9galement de la pollution caus\u00e9e par l’homme. On estime que \u00be de la pollution marine proviennent de la terre. Les causes restantes sont issues de la navigation ainsi que les installations p\u00e9troli\u00e8res. Les \u00e9tudes d\u00e9montrent que les \u00c9tats qui bordent la m\u00e9diterran\u00e9e envoient dans l’oc\u00e9an plus de 50 millions de tonnes de d\u00e9chets. Par ailleurs, les Chinois rejettent dans la mer jaune environ 60 millions de tonnes de d\u00e9chets. Les choses sont encore plus alarmantes avec les \u00e9gouts des Philippines, de la Cor\u00e9e du Sud, du Canada et du Japon qui rejettent les d\u00e9chets dans la mer sans aucune intervention de l’homme.
\nPar ailleurs, on note la contamination de la mer noire par le Danube et les Dniepr qui ont r\u00e9duit l’\u00e9cosyst\u00e8me marin \u00e0 n\u00e9ant dans cette partie de la plan\u00e8te. Les m\u00e9taux lourds et les d\u00e9chets issus des industries en provenant de la Baltique, de Norv\u00e8ge et de la mer Baltique viennent salir la mer M\u00e9diterran\u00e9e. Les substances chimiques issues de la terre peuvent d\u00e9cimer les esp\u00e8ces marines. Ces d\u00e9chets toxiques peuvent \u00e9galement rendre non comestibles les poissons, les crustac\u00e9s et les coquillages.<\/p>\n
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La situation est grave \u00e0 l’heure o\u00f9 l’on parle. Cependant, les hommes pr\u00e9f\u00e8rent faire confiance aux chiffres, donc on va vous offrir encore quelques nombres. Les scientifiques estiment aujourd’hui qu’entre 70 % et 80 % des d\u00e9chets localis\u00e9s sur le littoral et la mer proviennent g\u00e9n\u00e9ralement de la terre. Par ailleurs, entre 60 \u00e0 95 % des d\u00e9chets plastiques retrouv\u00e9s dans le mode sous-marin sont syst\u00e9matiquement en provenance des emballages et des bouteilles con\u00e7us par l’homme. Les chiffres expriment 710 d\u00e9chets par 100 m\u00e8tres de littoraux. 300 millions de d\u00e9bris plastiques sont localis\u00e9s entre la surface et 200 m\u00e8tres de profondeur dans le bassin m\u00e9diterran\u00e9en. Ce chiffre baisse \u00e0 50 millions dans le golfe de Gascogne et \u00e0 150 millions dans la mer du Nord.<\/p>\n
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La conqu\u00eate de l’homme des oc\u00e9ans n’est pas sans cons\u00e9quence \u00e9galement. Les navires engendrent un chiffre colossal de d\u00e9chet en cas de naufrages. Environ 6 000 tonnes de substances chimiques ont \u00e9t\u00e9 d\u00e9vers\u00e9es au large du Cotentin en octobre 2000 par le navire Levoli Sun. Il s’agit de l’une des pires catastrophes que la mer a connues. Les navires de la mafia italienne rejettent dans l’oc\u00e9an jusqu’\u00e0 35 millions de tonnes de d\u00e9tritus toxiques chaque ann\u00e9e.<\/p>\n
Les p\u00e9troliers engendrent un d\u00e9g\u00e2t irr\u00e9parable sur l’\u00e9cosyst\u00e8me marin quand ils ont des ennuis en haute mer. C’est le cas de Torrey Canyon qui a rejet\u00e9 118 000 tonnes de fuel en me en 1967. L’Amoco Cadiz a propag\u00e9 227 000 tonnes de p\u00e9trole en mer dans le Finist\u00e8re en 1978. Exxons Valdez a vers\u00e9 dans la mer l’\u00e9quivalent de p\u00e9trole capable de remplir 125 piscines olympiques. La catastrophe a d\u00e9cim\u00e9 300 phoques, 28 000 loutres et 250 000 oiseaux marins. En Gal\u00e1pagos, le navire Jessica a tu\u00e9 25 000 iguanes avec 1 000 tonnes de p\u00e9trole d\u00e9vers\u00e9 en mer.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"